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Titania

Titania
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13 janvier 2008

BONNE ANNEE !!

GN0324_Student_Crossing_Affiches


BONNE ANNEE !!
Bon, je suis désolée de vous avoir (un peu) délaissé depuis quelques mois mais entre les inscriptions à la fac, la reprise et les 45h de boulot par semaine je n'ai pas eu tellement de temps à accorder à ce blog...
Néanmoins vous avez de la chances petits veinards parce que cela fait parti de mes bonnes résolutions 2008 à savoir :                      - m'occuper plus de vous
                                   - avoir ma licence d'histoire haut la main
                                   - partir à Dublin pour ma maîtrise
                                   - et peut être accessoirement sortir avec ce garçon adorable que j'ai rencotré à la BU :)
voilà les amis alors à bientôt et merci d'être passé de tps en tps voir si j'étais encore en vie
ttys
Titania

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18 octobre 2007

Something wicked this way comes

First Witch: Round about the cauldron go;
In the poison'd entrails throw.
Toad, that under cold stone
Days and nights has thirty-one
Swelter'd venom sleeping got,
Boil thou first i' the charmed pot.
All: Double, double toil and trouble;
Fire burn, and cauldron bubble.
Second Witch: Fillet of a fenny snake,
In the cauldron boil and bake;
Eye of newt and toe of frog,
Wool of bat and tongue of dog,
Adder's fork and blind-worm's sting,
Lizard's leg and owlet's wing,
For a charm of powerful trouble,
Like a hell-broth boil and bubble.
All: Double, double toil and trouble;
Fire burn and cauldron bubble.

Third witch: Scale of dragon, tooth of wolf,
Witches' mummy, maw and gulf
Of the ravin'd salt-sea shark,
Root of hemlock digg'd i' the dark,
Liver of blaspheming Jew,
Gall of goat, and slips of yew
Silver'd in the moon's eclipse,
Nose of Turk and Tartar's lips,
Finger of birth-strangled babe
Ditch-deliver'd by a drab,
Make the gruel thick and slab:
Add thereto a tiger's chaudron,
For the ingredients of our cauldron.
All: Double, double toil and trouble;
Fire burn and cauldron bubble.
Macbeth (4.1.5-37)

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With and Mandrake, Yohann Heinrich Füssli


            Et voilà que les sorcières nous on déclanchées une grève ! Pas de train vers Paris alors grasse matinée obligatoire suivie de quelques heures de travail.
Retour à la fac depuis bientôt un mois et déjà à peu près autant d'heures de bibli que de cours, résultat une grande fatigue, peu de temps libre et pas de vacances à l'horizon ...
Je voulais juste dire que j'étais encore vivante et que les posts seront plutôt espacés à moins d'être très commentés. Un petit apperçu de mon travail en civilisation anglaise de la renaissance : bientôt des esprits, des fantômes, des sorcières, des mages et Shakespeare dans l'Angleterre de la Renaissance. En attendant portez vous bien.
Titania

17 juillet 2007

Farniente

Amsterdam

Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes

Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le cœur des frites
Que leurs grosses mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant

Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D'un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s'entendre rire
Jusqu'à ce que tout à coup
L'accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leur batave
Jusqu'en pleine lumière

Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d'Amsterdam
De Hambourg ou d'ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam

Jacques Brel

Place_St_Marc


Début de vacances mouvementé avec le soutien des khâgneux qui passaient à l'oral et les différentes sorties plus les soldes : résultats je n'ai pas du tout eu le temps de poster et je m'en excuse. Enfin c'est pas juste maintenant que ça va changer car je pars demain en grèce pour 2 semaines et demi de farniente et un peu de visites : le pied quoi !! Enfin tout ça pour vous dire que je ne posterai pas pendant relativement longtemps mais que je le ferai dès que je rentrerai.
Amusez-vous bien

26 juin 2007

Les vacances ça se fête !!

L’ivrogne

Ami remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre

Buvons à ta santé
Toi qui sais si bien dire
Que tout peut s'arranger
Qu'elle va revenir
Tant pis si tu es menteur
Tavernier sans tendresse
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans tristesse

Buvons à la santé
Des amis et des rires
Que je vais retrouver
Qui vont me revenir
Tant pis si ces seigneurs
Me laissent à terre
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans colère

Ami remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre

Buvons à ma santé
Que l'on boive avec moi
Que l'on vienne danser
Qu'on partage ma joie
Tant pis si les danseurs
Me laissent sous la lune
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans rancune

Buvons aux jeunes filles
Qu'il me reste à aimer
Buvons déjà aux filles
Que je vais faire pleurer
Et tant pis pour les fleurs
Qu'elles me refuseront
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans passion

Ami remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre

Buvons à la putain
Qui m'a tordu le cœur
Buvons à plein chagrin
Buvons à pleines pleurs
Et tant pis pour les pleurs
Qui me pleuvent ce soir
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans mémoire

Buvons nuit après nuit
Puisque je serai trop laid
Pour la moindre Sylvie
Pour le moindre regret
Buvons puisqu'il est l'heure
Buvons rien que pour boire
Je serai bien dans une heure
Je serai sans espoir

Ami remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Tout s'arrange déjà
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre

Jacques Brel

cocktail


20 juin 2007

Je vous ai manqué ?

Le galérien ( Ma galère )

Je m'souviens, ma mèr' m'aimait
Et je suis en galère,
Je m'souviens ma mèr' disait
Mais je n'ai pas cru ma mère
Ne traîn' pas dans les biblios
Taff pas comme une sauvage
Amuse toi comm' les oiseaux
Ell' me disait d'être sage

J'ai pas triché, j'ai pas séché
J'voulais courir la chance
J'ai pas triché, j'ai pas séché
J'voulais pas être en rattrapage dimanche
Je m'souviens ma mèr' pleurait
Dès qu'je passais la porte
Je m'souviens comme ell'pleurait
Ell' voulait pas que je sorte

Toujours, toujours ell' disait
T'en vas pas à la fac
Fais donc pas toujours c'qui t'plait
Dans les facs y a des grilles
J'ai pas triché, j'ai pas séché
Mais j'ai cru l'administration
J'ai pas triché, j'ai pas séché
Et j'ai plus d'motivation

Un jour les profs ces malfrats
Te mettront en galère
Tu f'ras des plans trois par trois
Comme ils ont embrouillé ton père
Tu seras diplômée
A tous faudra ktu le montres
T'en auras la tête gonflée
Et moi j'en mourrai de honte

J'ai pas triché, j'ai pas séché
Mais j'ai pas cru ma mère
Et je m'souviens qu'ell' m'aimait
Pendant que j'suis en galère.

Paroles : Maurice Druon (revues par moi-même)
Interprètes :
Mouloudji, Yves Montan ...

Sorbonne


            Samedi matin, dernière ligne droite pour la fin des partiels et ... manque de motivation flagrante. Assise toute la semaine à mon bureau les yeux ensommeillés par la lecture ( fort intéressante :-P ) de mes cours d'Islam médiéval. Après maintes tentatives et de nombreux assoupissement je décide d'abandonner. Tant pis, j'irai au partiel en touriste : de toute façon je me sens déjà en vacances. Samedi matin, après avoir passé trois fois le partiel dans mes rêves, je me lève tôt ( déjà avant midi c'est très tôt le week end ) et je pars alors que toute la maison est encore endormie. Le samedi le train est vide, doucement bercée par les rails je lutte contre le sommeil mais je rencontre en chemin un compagnon d'infortune. Arrivée sans encombres mais un peu dans la lune, je prend place dans l'amphi où il fait décidement toujours trop chaud et où les bac-12 qui nous surveillent jettent sur nous des regards suspicieux.
A côté de moi, un garçon gentil que je ne connaît pas ( waou un garçoooooooooonnnnn ! mph bref ) paraît plutôt stressé mais parle comme si de rien n'était. Le bruit dans l'amphi redouble quand les profs de médiéval entrent dans la salle. Un regard consterné sur les sujets : j'ai de la chance c'est la seule partie du programme que je connaisse en peu ; et 3h plus tard je suis enfin libre. A la sortie les commentaires prouvent que personne n'a été vraiment brillant ce qui est plutôt rassurant et au moins, on est sûr que les profs se sont autant ennuyés que nous...
La liberté !! Enfin !! Le temps est doux, plus besoin de retourner là bas avant septembre. Je rejoint mes parents à St Michel, restaurant égyptien et visite de l'exposition Lalique au Luxembourg. Je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter un Mucha ... Enfin je vous en parlerai peut-être dans un autre post mais pour l'instant je savoure ma liberté ...

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11 juin 2007

Re moi

Parce qu'il n'y a pas de raison que vous ne vous amusiez pas autant que moi, je vous donne un petit florilège de mes sujets de partiel ce semestre :

Culture G :    
Les réformes clisthéniennes
Les frères de St Louis, la 6ème croisade, les bourgeois de Calais
La place de l'Espagne en Europe à l'époque moderne
Les héritages et les refus de la Révolution Française
( déjà ça commence bien )

Anglais :
version d'un discours de Bush contre le vote du Congrès pour le budget de la guerre en Irak    

Histoire grecque :
Les Etats-fédérés en Grèce au IIIème av JC       

Islam médiéval :
Al-Andalus de la conquête islamique à l'avènement du califat omeyyade. 

Histoire moderne :
Villes et réformes protestantes dans l'Europe du XVIème

Histoire contemporaine :
Les résistances allemandes à Hitler

Vivement que ça soit terminé. Je vais tenter de recommencer à poster malgré mes révisions.
@ bientôt les gens et merci Eru, je posterai bientôt tes poèmes si j'ai ton accord.

28 mai 2007

Petite pause

En raison de partiels plus d'imminents et de révisions acharnées, je ne peux pas poster. Je reviendrai dans 2 semaines. Dsl à Eru, mon seul lecteur régulier ...
Titania

20 mai 2007

Le matin Le voile du matin sur les monts se

Le matin

Le voile du matin sur les monts se déploie.
Vois, un rayon naissant blanchit la vieille tour ;
Et déjà dans les cieux s'unit avec amour
Ainsi que la gloire à la joie,
Le premier chant des bois aux premiers feux du jour.

Oui, souris à l'éclat dont le soleil se dévore !
Tu verras, si demain le cercueil me dévore,
Un soleil aussi beau luire à ton désespoir,
Et les mêmes oiseaux chanter à la même aurore,
Sur mon tombeau muet et noir !

Mais dans l'autre horizon l'âme alors est ravie.
L'avenir sans fin s'ouvre à l'être illimité.
Au matin de l'éternité
On se réveille de la vie,
Comme d'une nuit sombre ou d'un rêve agité !

Victor Hugo, avril 1822


              Suite des discutions orageuses de l'autre jour. Ici on ne parle plus que de ça maintenant, j'en cauchemarde presque ! Pourquoi ? Dans quel but idiot une reine doit-elle avoir un roi ? Je trouve l'idée complètement dépacée ! Comme si une femme ne pouvait pas, à elle toute seule, gérer toutes les affaires du royaume. Elles ont toujours été plus aptes que les hommes non ? Et puis au moins avec elle on ne se fait pas la guerre à tout bout de champ... Je snobe les ministres, c'est peut-être un peu bas comme attitude je l'avoue mais bon, les garçons il n'y a que comme ça qu'ils comprennent, surtout que je vais bien être obligée de finir par céder ...
               Je me réfugie loin des obligations mondaines, en compagnie de Zéphir, d'Orphée et des autres dans les jardins et sur les colines environnantes. Courir dans les prés, discuter avec les fées, manger des tartes aux fraises et se goinfrer de framboises et de mûres, faire la sieste à l'ombre d'un figuier, se faire des boucles d'oreilles avec des cerises comme quand j'étais petite. Faire un pause dans ses obligations de temps en temps c'est vraiment très agréable. Orphée chante une ballade, les petites fées dansent en rythme, Zéphir souffle une légère brise en servant de la grenadine. Le soleil décline doucement dans la mer alors que nous prenons le chemin du retour. Il fait encore chaud sous les portiques des jardins et je suis bien contente d'avoir pu éviter tous les ministres aujourd'hui ... Mais il ne faut pas parler trop vite ...

17 mai 2007

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé...

Le lac

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour?

Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :

« Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

« Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent,
Oubliez les heureux.

« Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente; et l'aurore
Va dissiper la nuit.

« Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive;
Il coule, et nous passons ! »

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !

Lamartine

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             De retour à Utopia : grande réunion dans la salle du trone avec tous les ministres et délégués. Discussion agitée sur un problème épineux. Apparement le féminisme n'est pas réellement roi là-bas ( quoi que étant donné que je suis la reine ... mais bon ).
- Mais enfin votre majestée, il ne sied pas qu'une reine dirige l'Etat sans époux à ses côtés...
- Vous ne voulez tout de même pas la forcer à se marier ...
- Non, non loin de moi cette idée mais enfin, je veux dire ...
- Merci Orphée. Non je n'ai pas l'intention de me marier. En tout cas pas pour l'instant...
- C'est que ce jeune prince ...
- Quel jeune prince ?! Non mais comment osez vous ?! J'estime être assez grande pour décider moi-même du moment et de la personne que j'épouserai. Et je ne laisserai certainement personne décider à ma place ! ...
               Finallement je déteste vraiment les réunions. Qui a bien pu leur mettre cette idée dans la tête ?! Seule oui je sais mais bon, je peux difficilement faire mieux pour l'instant et je ne me jetterai pas dans les bras du premier venu. Comme si je ne me sentais pas seule ... Mais je sais que je trouverai surement un charmant prince, même un gentil jardinier je m'en fiche, juste quelqu'un de bien ... Enfin même là bas je peux toujours rêver :-P

13 mai 2007

Parfois l'impression de pas tout comprendre ...

Un ragga abscons

           Quelques folliculaires primitifs malévoles

Zoïles cacographes et craqueurs icastiques

Jabotent baguenaudent giries et rocamboles

Et daubent roguement mon chant cataglottique

Ils veulent m’enbâter ces apocos jocrisses

J’élude leur pasquilles et je n’ai pas le choix

C’est ma signifiance, je suis rémotis

C’est notre schibboleth à mon public et moi

Pacants in poculis, des béguauds alouvis

Hurlupés, gongonnés, clabaudent à l’envi

Des béguauds alouvis clabaudent à l’envi

Prêts à patricoter

Prêts à patricoter

Guettant la chape-chutte

Guettant la chape-chutte

Ils sont mal oculés s’ils croient qu’ils me tabutent

Ils sont mal oculés s’ils croient qu’ils me tabutent

En d’autres termes, ils se trompent.

Je n’ai me direz-vous qu’à les contre-pointer

Et pour les raccoiser, jober leur galimarts

Avec picoterie et pertinacité

Brocarder mes pasquins dardiller ces langards

Foin de ces garouages et de ces crapaudières

J’abhorre ces picotins, rogatons, ripopées

Abstème, moi ? nenni ! Je prélibe un bon verre

J’aime gabelotter un rouquin bouqueté

L’uchronie de l’abscons cénobite en cuculle

Vil crapoussin gourmé conoïde homoncule

Cénobite en cuculle !

Zélote abigoti guettant la parousie

N’est-il pas plus abstrus que mes amphigouris ?

N’est-il pas plus abstrus que mes amphigouris ?

Conoïde homoncule, cénobite en cuculle !

En d’autres termes, pour moi c’est de l’hébreux !

Ah ! Se déboutonner face à la turlutaine

Dégoiser à gogo, des godants, des éplogues

Escaubarder, gausser, morguer ribon-ribaine

Se gaudir avec vous et conjouir dans le gogues !

J’ai quelques rimbobo à voir la foule heureuse

T’as quelques rimbobo à voir la foule heureuse

Quand les mots rarescents de mes odes l’engantent

Quand les mots rarescents de mes odes l’engantent

Glossographe avertie, métromane ubéreuse

Je peux lui impétrer la belle paraguante !

Pour voir la foule heureuse, métromane ubéreuse

Je peux lui impétrer la belle paraguante !

( paraguante élégante ! )

Et si bredi-breda pour l’emberlucoquer

Public chéri, j’usai d’un canulant babil

Désheuré, défléchi de me voir forligner

Rogueux tu gaberais mon verbiage labile

Rogueux tu gaberais mon verbiage labile

En d’autres termes tu ne me comprendrais pas !

Juliette Noureddine, in Le Festin de Juliette

plustard_15
http://neogrifter.free.fr/plustard/index.php?num=1


               Les périodes de partiels approchent à grand pas et avec elles le fourmillement des examens. La chaleur dans les amphis devient plus écrasante et l'extérieur soudain horriblement attractif. Par un bel après-midi ensoleillé ( je ne sais pas si vous avez remarqué mais il ne pleut jamais quand on doit rester enfermer ), en pleine digestion, 2h de Culture G... Le prof était gonflé à bloc et les élèves étaient tout le contraire. Le fait politique en histoire contemporaine ne m'a jamais particulièrement intéressée de toute façon mais bon, j'ai pris sur moi et je suis physiquement restée à ce cours. "Les bleus, les blancs, les rouges ..." réminiscence somme toute très patriotique de mes cours de prépa sur la 3ème République. L'atmosphère déjà lourde s'apesantit alors que les minutes passent. Mes yeux se perdent au fil de ma plume et je m'endors doucement. Lorsque je m'éveille avec un mot un peu plus haut du professeur, je m'apperçois que la moitié de l'amphi a fait comme moi ou parle gaiement tout en prenant quelques vagues notes. Décidément, ce n'est pas une vie de rester enfermée dans un amphi. Je rassemble mes esprits et me reconcentre pour la suite de la leçon, sans grande réussite ...

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Titania
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